En chemin, on visite le temple Thanbouddhay comprenant un ensemble de galeries renfermant plus de 600.000 bouddhas, allant des imposantes statues à des rangées de minuscules bouddhas alignés côte à côte sur des étagères. 2 pensées me viennent à l’esprit : 1) cela ressemble un peu aux étagères de Damien Hirst et 2) je plains la femme de ménage ! Alex décide de compter les bouddhas et arrive… à 42. Pas mal Alex, il en manque juste 599.958 !
Comme d’habitude, les enfants sont sollicités par de nombreux locaux, indiens, chinois, etc. y compris par des moines, ce qui nous permet de profiter de l’occasion pour faire des photos sympas. Un peu cliché certes, mais sympa. Bon, au niveau photos, toujours pas de progrès avec la connexion Internet donc il faudra attendre un peu.
On visite ensuite deux bouddhas très récents, l’un couché de 100m de long (kitchissime) et derrière un autre debout de 140m de haut (kitch également mais impressionnant tout de même.
Alex adore et répète sans arrêt :
- Il est où le petit boudin ?
- Moi : « a » Alex, bouddha, pas boudin. Sinon on croit que tu parles du guide.
- Cath : Vincent !!!
- Moi : Quoi ? elle ne parle pas français… enfin j’espère.
La guide nous propose ensuite de manger soit chinois, soit birman. A ce moment-là, on ne se doute pas de l’importance de ce choix. On va pour birman… et bien mal nous en prend. On goûte un peu de tout, en tout cas tout ce qui est cuit (heureusement les enfants eux ne mangent que le riz et du poulet bien cuit).
Cath ne se sent tout de suite pas très bien et décide de passer la fin de l’après-midi à l’hôtel avec Alex qui avait l’air un peu fatigué.
Quant à moi, je pars avec Valentine, notre guide et notre chauffeur pour Powintaung connue pour ses grottes sculptées et ornées de peintures du 18e siècle. La visite se passe bien, Valentine est même aux anges de pouvoir donner à manger des sachets de riz et des bananes à de petits singes.
Sur le chemin du retour, vers 5h30, soit 3h30 après avoir mangé birman, je sens que ça ne va pas très bien. Je me couche sur la banquette. Valentine veut me monter dessus pour faire du cheval :
- Non Valentine, descends, je crois que je suis malade
- On joue au docteur alors ?
- Non plus
- Mais si, si t’es malade, tu dois aller chez le docteur.
5 minutes plus tard, je demande à la guide dans combien de temps elle arrive, elle me répond dans 10 minutes, et hop juste le temps d’attraper le sac plastique qui nous servait de poubelle. Les 10 minutes suivantes, je ne me souviens plus trop du paysage car je garde la tête dans le sac. 15 minutes plus tard : 39 de fièvre.
Le lendemain, on décide de zapper la petite excursion qu’on avait prévue sur un marché local et de nous rendre directement à Bagan.
On passe l’après-midi tranquille à l’hôtel, les enfants vont à la piscine, regarde un spectacle de marionnettes et au lit tôt car demain les choses sérieuses commencent avec la visite du site de Bagan !
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