Fini le temps des concours d’apnée dans la baignoire après avoir regardé « Le grand bleu » !
Fini le temps du snorkeling et des regards envieux aux plongeurs descendant vers des profondeurs aussi mystérieuses qu’inaccessibles !
Fini le temps du snorkeling et des regards envieux aux plongeurs descendant vers des profondeurs aussi mystérieuses qu’inaccessibles !
Le temps était venu de faire mon baptême du feu… sous eau ! Et quel baptême ce fut…
Descente au…paradis !
Le royaume de Poséidon est un véritable temple de lumière où les rayons du soleil semblent former les piliers d’une extraordinaire cathédrale, un édifice scintillant où le reflet des vagues dessinent avec légèreté des voutes d’ogives voluptueuses surplombant un dallage de sable miroitant, un autel sacré où les coraux multicolores sont autant de vitraux teintant avec grâce bénitiers et autres poissons-anges…
Touché par la grâce, ma conception de paradis « terrestre » prenait l’eau…
Mais laissons la poésie aux poètes et revenons un temps sur le déroulement du week-end !
Départ vendredi soir après une journée de boulot bien remplie, la tête pleine d’espoir et le ventre vide.
Au passage de la frontière, une fille turque de notre groupe ne disposant pas des papiers nécessaires se fait refuser le droit de sortir de Singapour… au lendemain de l’élimination d’Anderlecht contre Fenerbahce en Champions League, j’ai du mal à m’émouvoir… ;)
Aux 3 heures de route suivent 3 heures de traversée houleuse, le paradis à un prix…
C’est long…la poisse, on n’a pas de turbo…la mer languissante…un lieu en mer ou on se lamente einh…on se cache à l’eau…C’est assez ! (12 mots sur le thème de la mer se cachent dans cette phrase…trouvés ? Ps pour les blondes : les mots « mer » et « eau » ne comptent bien évidemment pas… )
Après une trop courte nuit, nous partons en mer destination un petit ilot, isolé du monde.
Au programme de la journée, exercices divers à 12 mètres de profondeur : « retirer son masque, le remettre et le purger de son eau », « partager son régulateur d’air avec son partenaire au cas où ce dernier vient à manquer d’oxygène », etc.
Ce dernier exercice supposé faire face à une situation dramatique donne lieu a un spectacle sous-marin surréaliste durant lequel un plongeur, tout sourire aux lèvres, fait nonchalamment signe à son partenaire qu’il est à court d’oxygène, signe par ailleurs tout à fait inutile dans la mesure où ledit partenaire est déjà en train de lui tendre son propre régulateur d’air… Je ne vois qu’une seule explication possible : En milieu aquatique, la vitesse de diffusion de la pensée est sensiblement plus rapide que la vitesse de la lumière !
En parlant de partenaire, voici ma « partenaire particulière » Pooja :
Les instructeurs nous ont demandé de toujours rester pres de notre « buddy »… j’avoue avoir été plus chanceux que mon voisin de chambre qui faisait équipe avec un gros bavarois !!
Imaginez à présent un lever de soleil rougeoyant sur une plage paradisiaque endimanchée de ses plus beaux atours…
Imaginez à présent un lever de soleil rougeoyant sur une plage paradisiaque endimanchée de ses plus beaux atours…
Vous avez en tête cette image digne des pubs Tahiti douche?
Et bien ladite douche sera froide car voici la réalité de notre dimanche matin : réveil à 6h…sous une pluie torrentielle !
Je me souviens alors avoir laissé mon matériel de plongée en dehors du bateau et, malicieusement alarmé, demande à ma partenaire s’il ne risque pas d’être abimé par la pluie… après réflexion, elle me gratifie d’un sérieux: « No, I don’t think so… ».
Heureusement, le bateau nous emmène vers de plus beaux rivages…
Au programme de la matinée, plongée récréative où nous admirons raies, poissons lune, poissons perroquets, némos, barracudas, et autres poissons multicolores. Malheureusement, pas de requins ni de raies mantas à l’horizon… il faudra revenir !
En parlant de « revenir », si le voyage avait bel et bien un gout de paradis, rien ne vaut quand même, à l’heure du retour, un sourire d’Alexandre sous le regard bienveillant de sa maman !
1 commentaire:
Et en cas de bouche-à-bouche, ça tombe aussi sur le buddy, ou c'est le moniteur de plongée qui s'octroie le plaisir de le faire sur les noyées ?
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